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Cours
d'initiation au Chinois
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Leçon n°1
Les origines du chinois
Le mandarin, plus communément appelé le chinois est la langue la plus
parlée au monde, loin devant l'anglais. Il est un dérivé direct du dialecte
de Pékin. En effet, toutes les régions chinoises ont leur propre dialecte
qu'elles continue à parler intérieurement. Il y aurait au moins 350 dialectes
différents en Chine. Les plus connus des ces dialectes sont le cantonnais,
parlé à Hong-Kong dans la région de Canton, Le Hakka, le Hokkien, le
chieh-chieh...
Toutefois le mandarin est toujours présent, dans les médias et la bureaucratie.
Il est possible, mais cela reste sujet à controverse, que le chinois soit la
plus vieille langue du monde, et qui plus est, la langue qui ait le moins
évolué pendant des siècles d'histoire.
Le chinois est une langue très particulière, outre le système d'écriture qui
reste un système purement génial, la grammaire, la phonétique, le nombre
presque infini d'homophones et homonymes en font une langue très différente
des langues européennes.
Les plus anciennes traces de l'écriture chinoise, découvertes dans la
province du Henan, ont été datées du XIVe siècle av. J.-C. (sous
la dynastie Shang).
A l'origine du caractère chinois, il y a un élément de pictographie ;
comme en Egypte ou à Sumer, l'écriture a commencé par des représentations
figurées. Par exemple : le dessin d'un arbre a servi à représenter le
mot « bois ». Il serait plus juste de parler d'idéogramme.
Les premiers « caractères » chinois sont des graphies anciennes que l'on
trouve dans les inscriptions oraculaires, et dans les inscriptions sur bronze du
XIe siècle av. J.-C. (sous la dynastie Zhou).
A partir du Ve ou IVe siècle av. J.-C., les manuscrits
les plus anciens, sur soie, sur planchettes de bois et sur bambous, ont été développés
en plusieurs styles qui se substituent l'un à l'autre siècle après siècle
: le style de la gravure des sceaux, le style administratif, qui donne
naissance au style standard, et dont s'inspirent les caractères d'imprimerie et
le style cursif.
Aujourd'hui, il existe deux systèmes d'écriture : l'écriture simplifiée,
utilisée en Chine continentale, et l'écriture traditionnelle, celle de Taiwan,
Hong-Kong et Singapour.
Les documents les plus anciens sont des inscriptions oraculaires (jiagu
wen) ou fragments d'inscriptions sur carapaces de tortue, qui remontent aux
dynasties Shang et Zhou (XIVe siècle av. J.-C.). En
1899, vingt-huit fragments d'inscriptions sur carapaces de tortue ont été
trouvés à Hsiaotun, Anyang, dans la province du Henan.
La diffusion du mandarin et de l'écriture chinoise doit beaucoup aux conquêtes
des empereurs. Deux mille ans av. J.-C., les empereurs de la dysnastie Yin
lancent de nombreuses campagnes dans le but d'unifier la Chine. Les empereurs de
la dynastie Han, de 206 av. J.-C. à 220 ap. J.-C., étendent leur empire en
Mandchourie, en Corée, en Mongolie, au Viêt-nam et en Asie centrale.
L'adaptation de l'écriture chinoise au japonais a été une résultante de la
diffusion du bouddhisme au Japon.
Aujourd'hui, le Japon et la Corée du Sud utilisent conjointement leurs
propres caractères et les caractères chinois. La langue vietnamienne a été
notée en caractères chinois jusqu’à la fin du XIXe siècle.
Pour transcrire les dialectes, par exemple le yué (Canton, Hong-Kong), le
min (Taïwan), etc., on est obligé d'inventer de nouveaux caractères puisque
de nombreux phonèmes fréquents ne se trouvent pas parmi les 60 000 caractères
standards.
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